D’un point de vue biologique, le stress est une réponse de notre organisme pour s’adapter à l’environnement:
devant un agent stressant (suivant notre perception) , une petite partie de notre cerveau envoie des messagers dans notre organisme, qui vont engendrer la sécrétion d’hormones : on les appelle communément « hormones du stress » : Il s’agit de l’adrénaline et du cortisol.
Elles circulent dans notre corps pour générer une réaction face au « danger » : la fuite ou le combat.
L’adrénaline, rapide et puissante, stimule les battements du coeur, la respiration et la circulation sanguine vers les muscles pour nous permettre de combattre ou de fuir la situation menaçante.
Le cortisol ,moins rapide et moins puissant mais de plus longue durée, appuie l’action de l’adrénaline en transformant les gras en sucre pour booster notre énergie.
On peut donc comprendre que ces hormones sont au service de notre « survie » :
elles nous permettent d »être performant et d’employer le glucose comme source d’énergie.
Le stress n’est pas néfaste s’il est ponctuel. On parle même de « bon stress ».
En revanche, c’est quand il devient trop fréquent, voire chronique, qu’il peut se manifester par des signes physiques et psychiques.
L’alimentation, le sport, le sommeil ont des effets sur la production des hormones du stress. Prendre soin de soi, se détendre, positiver sont également essentiels.
En pratiquant la sophrologie, nous diminuons notre stress, nous mobilisons notre corps et notre cerveau de manière positive et activons la production des hormones de bien-être.
image: Andrea Piacquadio